1. Les consultations psychologiques et sexologiques La définition de la santé par l’OMS guide toutes nos professionnel.le.s car elle vise la santé au sens large, physique bien entendu mais aussi psychique et sociale en visant le bien-être. Venir en consultation chez un.e psychologue n’est pas toujours une démarche facile et évidente. Cependant aujourd’hui, bon nombre de personnes, hommes ou femmes, jeunes ou plus âgées, se rendent chez un.e psychologue à la suite de différentes difficultés ou questionnements et de «symptômes » qui peuvent se présenter au cours d’une vie. En effet, la vie n’est pas un processus linéaire, c’est-à-dire une ligne toute droite, sans bosses ni fosses, mais elle est au contraire parsemée de petits cailloux que nous essayons d’assumer du mieux que nous pouvons. Il s’agit d’un aspect tout à fait normal en lien avec notre bien-être tant physique que personnel, relationnel, affectif ou sexuel. Les psychologues-psychothérapeutes, sexologues en fonction travaillent avec des orientations thérapeutiques différentes afin de mieux répondre aux demandes diversifiées des patient.e.s et en particulier (approche psychanalytique, hypnose et EMDR, trauma-thérapie, approche systémique et familiale, etc.). Pour qui ? Les consultations sont ouvertes à toutes et tous sans aucune distinction d’aucune sorte ni discrimination. Cependant, nous accueillons les adolescent.e.s à partir de l’âge 14 ans, exception faite d’une thérapie familiale. Comment ? Venir en consultation peut se faire : – En groupe – individuellement – en couple- en famille Le type de consultation, le rythme et la durée des consultations varie en fonction de la demande. Cela dépend à la fois du désir et du ressenti de la personne qui souffre d’un symptôme, mais aussi de la meilleure adéquation entre le type de problème et le suivi que nous pouvons envisager. Ainsi, une jeune femme souffrant de vaginisme (impossibilité d’avoir des relations sexuelles complètes) et qui est dans une relation de couple positive se verra proposer plus facilement une thérapie sexuelle incluant le partenaire pour résoudre ce problème. Néanmoins, cette même personne pourra souhaiter une prise en charge individuelle afin de travailler cette difficulté. Il est cependant important de souligner qu’à la fois le.la patient.e et le.la psychologue doivent se sentir tous deux « à l’aise » dans le type de prise en charge envisagé. En effet, il n’y a pas une bonne ou une mauvaise thérapie, un.e bon.ne ou mauvais.e psychologue ou un.e bon.ne ou mauvais.e patient.e mais il s’agit de trouver ce qui convient à chacun.e dans le respect mutuel. Aussi, le.la patient.e doit s’autoriser à vivre l’expérience d’une première séance afin de constater s’il.elle se sent à l’aise, si la méthode de travail ou le type d’intervention offerts par le.la psychologue lui convient ou non et de pouvoir en changer si nécessaire. Pour quoi ? Travail psychologique, sexologique et de conseil est orienté dans la prise en charge de multiples problèmes. Notre rôle est de rester souples et ouverts quant à la demande de nos patient.e.s et de respecter également les résistances qui peuvent parfois survenir : ainsi, une personne peut ne pas souhaiter effectuer un travail approfondi sur son enfance, sur ses relations avec son père et sa mère, et il faut pouvoir soit travailler sur le thème central qu’elle veut aborder soit prendre le temps de lever progressivement ses difficultés. · Problèmes de violences : agressions et/ou abus sexuels, viols, stress post-traumatique, harcèlement, mobbing, bullying, discriminations au sens large, cyber/harcèlement, violences sous toutes ses formes (physique, psychologique, domestique, économique, administrative …) ; · Questionnement personnel : orientation sexuelle, identité de genre, intersexualité, crise en relation avec une étape de vie, puberté, ménopause ou andropause, interrogations sur la parentalité, dépression, angoisses, solitude, conflits en lien avec le passé… ; · Problèmes relationnels et affectifs : difficultés de couple, séparation et divorce, tensions sociales, familiales, crises éducatives, dépendance affective, burn-out… ; · Problèmes sexuels : tant chez l’homme (éjaculation précoce, troubles de l’érection, infertilité, absence de désir, anorgasmie, anéjaculation…) que chez la femme (absence de désir, anorgasmie, infertilité, vaginisme, dyspareunies…) : · Conseil et suivi autour de la grossesse désirée ou non : entretiens pré- IVG (obligatoire chez les mineures), post IVG, conseil et suivi autour de la grossesse désirée ou non, questionnement sur la fertilité, la grossesse, l’IVG, la parentalité dans le respect du libre choix de la femme, etc. |
Prestations
Des informations autour de la contraception, la contraception d’urgence, les infections sexuellement transmissibles (IST), les règles, la sexualité, l’interruption volontaire de grossesse, le conseil pré-IVG, etc.
Des brochures sur différents thèmes relatifs à l’activité du Planning et de la documentation sur les institutions plus à même de répondre à votre demande.
Ils sont mis à votre disposition gratuitement dans tous les centres.
C’est la seule protection efficace contre le VIH/SIDA et les IST!
Il est possible de faire gratuitement un test de grossesse dans tous les centres.
Il faut attendre un retard de règles de plusieurs jours ou au moins deux semaines après le rapport pas ou mal protégé! Il vaut mieux le faire avec les urines du matin.
Attention, elle n’est pas efficace à 100%. Plus on attend, plus les chances d’éviter une grossesse non désirée diminuent !
Donc, il ne faut pas attendre après le rapport pas ou mal protégé pour se procurer la pilule du lendemain!
Elle est disponible au Planning Familial gratuitement. Elle est en vente dans les pharmacies :
- sans ordonnance pour Norlevo (pilule du lendemain, jusqu’à 72 heures/ 3 jours après le rapport)
- sur ordonnance pour Ellaone (pilule du surlendemain, jusqu’à 120 heures/ 5 jours après le rapport)
Ce n’est pas un moyen de contraception mais un dépannage en cas d’accident.
° Après avis médical
La Caisse Nationale de Santé rembourse aux jeunes femmes de moins de 25 ans et à hauteur de 80% certains contraceptifs : pilule, patch et anneau vaginal. Le stérilet, hormonal ou au cuivre et l’implant ne sont pas remboursés.
Au Planning, la gratuité de tous les contraceptifs est possible ° :
- en l’absence de remboursement par la Caisse Nationale de Santé
- en cas de situation financière difficile.
° Après consultation au Planning ou sur ordonnance
Il se fait dans les urines. Le prélèvement est envoyé au laboratoire. En cas de résultat positif, nous vous prescrivons le traitement nécessaire ainsi qu’à votre/vos partenaires.