L’équipe chargée d’éducation sexuelle et affective (ESA) est composée de psychologue, pédagogue sexuelle, éducateurs en santé et prévention.
| L’éducation sexuelle est un aspect essentiel de la formation et de la sensibilisation des jeunes et des adultes à des questions cruciales liées à la sexualité et aux relations affectives. Cette éducation revêt plusieurs formes. Animation de séances d’éducation affective et sexuelle pour jeunes et adultes : • éducation formelle : fondamentale, secondaire, différenciée… • éducation non formelle : foyers, internats, maisons-relais, maisons des jeunes… • institutions du domaine social, du handicap, de la santé… Formation et supervision de formateurs : personnels enseignants, éducatifs et de la santé… Conférences pour parents d’élèves et à la demande de diverses associations… Animation, participation à des groupes de travail spécifiques avec/pour divers partenaires institutionnels et associatifs, comme le plan d’action national « santé affective et sexuelle »… Centre de documentation et base de données bibliographiques thématiques, outils pédagogiques et ouvrages ; prêt possible pour les professionnel.les. Mise à disposition de brochures et de préservatifs. Notre objectif reste les bien-être des jeunes ! Lors de ses interventions, l’équipe passe en revue les services du Planning Familial qui représente, pour les jeunes en particulier, un lieu unique où ils.elles peuvent trouver des informations adaptées et des services psycho-médico-sociaux gratuits qui assurent une totale confidentialité pour les accompagner dans leur vie relationnelle, sexuelle et reproductive. Des règles générales prévalent pour tous types d’interventions : la confidentialité et le respect à tous égards, à la fois des autres et du.de la chargé.e d’éducation sexuelle et affective, le volontariat ; tout.e participant.e a le droit de dire ou de ne pas dire quelque chose. En revanche, l’équipe explique toujours dans quelles circonstances, il ne faut pas garder le secret (enfant, jeune, adulte, à besoins spécifiques ou non, potentiellement en danger, suspicion d’abus, de maltraitance). |
En détails
1. Séances d’éducation sexuelle
2. Projets et ateliers
3. Formation
4. Supervision
5. Bibliothèque
Nos publics cibles sont :
1. Classes des écoles primaires
2. Classes des lycées
3. Classes de l’enseignement différencié
4. Adolescent.es et adultes à besoins spéciaux
5. Adultes et adolescent.e.s dans le contexte de diverses institutions
6. Client.es des centres
7. Personnel éducatif
Les droits sexuels, tels que formulés par l’OMS incluent le droit à l’information et à l’éducation. Par éducation sexuelle, on entend une manière d’aborder l’enseignement de la sexualité et des relations interpersonnelles qui soit adaptée à l’âge, culturellement pertinente et fondée sur une information scientifiquement précise, réaliste et s’abstenant de jugements de valeur. L’éducation sexuelle offre la possibilité d’explorer ses propres valeurs et attitudes, et de développer des compétences en matière de prise de décisions, de communication et de réduction des risques, concernant de nombreux aspects de la sexualité (Unesco-2009).
Les dimensions de la santé affective et sexuelle sont nombreuses ; aussi les membres de l’équipe possèdent des formations diverses et complémentaires : communication appliquée, animation socioculturelle et éducation permanente- Education et Sciences Sociales, Psychologie- Accompagnement psycho- éducatif- Sciences biologiques, Sexualpädagogik, etc.
Education formelle
Elle constitue le socle de nos interventions et représente la plus grande part de l’activité ESA.
Les contenus sont toujours adaptés à l’âge et aux besoins des élèves, des classes et se basent sur les standards de l’éducation sexuelle et affective tels que développés dans la matrice de l’OMS.
– Cycles du Fondamental
Préambule
Le concept général est de travailler sans la présence de l’enseignant.e afin de préserver un espace, une liberté de parole, une intimité dont les jeunes ont besoin. Cette façon de faire n’est plus acceptée par le Ministère de l’Education Nationale. Un changement de concept a été nécessaire pour prendre en compte cette nouvelle situation.
Préparation des interventions
Ce que prévoit la nouvelle approche : les enseignant.e.s deviennent des partenaires ; ils sont partie prenante aux cours ; ils.elles participent pendant la séance, prend aussi la parole. Pour bien organiser ces activités en classe, l’enseignant.e se rend au Planning Familial à Luxembourg pour un rendez-vous préparatoire avec l’équipe ESA. Différentes activités sont présentées aux enseignant.e.s ( baromètre des émotions, boîte à questions, bibliographie… ) ainsi que l’articulation de l’animation future.
Les interventions
Elles s’appuient sur la matrice de l’OMS en termes d’objectifs et de contenus.
La durée des interventions varie selon le cycle :
o Cycle 1 à 3 : 1* 2 heures
o Cycle 4 : 2*2 heures
Le respect de la confidentialité des échanges est une condition sine qua none et ce, à tous les niveaux. Ceci est crucial dans les classes 4.1 et 4.2 alors que les élèves sont en pleine puberté. Pour garantir un certain anonymat, l’enseignant.e prépare une boîte à questions avec les élèves qui y glisseront sur papier leurs interrogations. La boîte reste fermée jusqu’à l’arrivée du Planning Familial. Pendant la séance, les questions sont décortiquées.
La collaboration avec l’enseignant.e est importante pour garantir un suivi durable du cours ESA.
Matériel :
o Pabéiermännercher- Paomi – nommer les parties du corps correctement- la fonction biologique du corps et la reproduction- la puberté et ses changements ;
o Qui peut où me toucher- utiliser des stickers rouge et vert et les coller sur les Pabéiermännercher – savoir dire NON – connaître ses propres limites ;
o Savoir exprimer ses émotions ;
o La puberté – les règles – utilisation des protections pour les menstruations, l’hygiène – pourquoi mon pénis devient grand ? le corps des garçons – production du sperme -érections spontanées- éjaculations nocturnes ;
o L’utilisation de l’internet et des médias sociaux/ jeux / YouTube- les risques- à quoi faut-il faire attention – envoi de photos – utilisation de diverses applications
o La diversité- LGBTQIPA+ – différents types de familles ;
o Stéréotypes garçons – filles / métiers / hobbies / jouets / couleurs / vêtements
– Centre de développement intellectuel (CDI)
Les séances durent 2*2 heures, en présence de 2 intervenant.e.s, pour un public cible vulnérable et qui plus est, extrêmement divers, à un rythme individualisé et en réponse à des besoins spécifiques.
Le travail dans les CDI est légèrement différent de celui dans les écoles ; Les interventions et contenus varient :
o En fonction de l’âge : jeunes enfants jusqu’à 16 ans
o En fonction de leurs capacités cognitives et adaptatives
Il est crucial de veiller à répondre aux besoins de chaque participant.e et de suivre leur rythme.
L’équipe travaille beaucoup sur le plan affectif. Un des aspects les plus importants est de parler des émotions, des ressentis, du corps et de ses changements au cours de sa vie, de la puberté (les règles, la première éjaculation, les changements physiques, etc.).
L’équipe met l’accent sur la prévention des abus. Il faut essayer de transmettre à chacun.e la notion que leur corps leur appartient, ressentir ce qui fait du bien et ce qui fait du mal, qu’il faut dire NON à un toucher, un geste qui déplaît. L’idée est de faire passer ce que « consentement » veut dire.
– Classes du secondaire :
Un certain nombre de séances ESA dans les lycées sont organisées par les membres du SePAS (Centre psycho-social et d’accompagnement scolaires).
L’équipe ESA accompagne surtout les classes de 7ème à 5ème:
o Régime classique et technique : 3* 1 heure
o Régime préparatoire : 2*2 heures
Le contenu du cours se base toujours sur les standards de l’OMS et l’équipe a choisi différents thèmes qui sont discutés pendant les cours tels que :
o Le consentement
o Les émotions et les relations
o La puberté et ses changements
o La diversité / LGBTQIA+
o La prévention des infections sexuellement transmissibles et l’utilisation du préservatif
o La contraception
o La prévention d’une grossesse non désirée et IVG (l’interruption volontaire de la grossesse)
o La pornographie, le cyberharcèlement, les médias, les applications
o La présentation du Planning Familial et de ses services – ESA – psychologues – médecins / gynécologues – accueil ainsi que des partenaires – cigale / HIV Berodung , etc.
La séance d’éducation sexuelle et affective varie, le contenu est adapté aux questions, besoins et demandes et sur base d’un « brainstorming » en début de séance qui donne un aperçu de des connaissances et compétences du groupe.
L’équipe utilise différents outils, comme le « paomi », des échantillons de moyens de contraception des images anatomiques du corps, divers livres et vidéos pédagogiques ciblés.
Education non-formelle
Les interventions dans ce secteur sont très importantes aussi car elles permettent d’atteindre les jeunes et les adultes dans leurs différents milieux de vie.
Ces activités se font :
o À la demande du personnel encadrant
o En maisons relais, maisons de jeunes, foyers pour enfants, pour jeunes, pour femmes, pour personnes à besoins spécifiques ;
o Pendant une durée moyenne de 2 heures ;
o Hors la présence des éducateur.trice.s ;
o Avec des activités et thématiques adaptées aux besoins des bénéficiaires, aux intérêts exprimés ou aux situations données dans les différentes structures ;
o La contraception, la puberté, le consentement et les relations, la pornographie et les nouveaux médias, les stéréotypes de genre, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, etc.
o Brainstormings, jeux de positionnement, quizz, échanges et discussion.
A côté des interventions auprès des jeunes, plusieurs axes de renforcement et consolidation des compétences ont été développés, non seulement pour les enseignant.es mais pour les parents.
Ces cours sont adaptés aux public-cibles des différents cycles :
o „Prävention vor sexuellem Missbrauch – Kinder stark machen“ – Fondamental et pour les éducateurs/-trices des CDI – 2 formations différentes
o “Sexualerziehung leicht gemacht – Was ist Sexualerziehung und wann soll sie beginnen? – Methodenworkshop” – Fondamental
o Sexting – avec la Police en se basant sur la brochure “Nackt im Netz” du Ministère / Bee Secure / Police etc. – Secondaire
o Pornographie – Wie gehe ich mit dem Thema um? – Secondaire
o Wie begleite ich Jugendliche durch dir Pubertät? – Secondaire
L’augmentation de compétences qu’apportent ces formations est un capital qui garantit la durabilité de nos actions. En effet, les enseignant.e.s sont des personnes ressources présentes chaque jour auprès des enfants pour continuer à délivrer les messages clés de l’ESA, pas le Planning Familial.
Selon la loi de 1978 relative à l’information sexuelle et la règlementation de l’IVG, réformée en 2014, l’article 3 du Chapitre 1er
intitulé « Des mesures de prévention et de protection », la formation des enseignant.es est assurée par des cours spéciaux. Des séances spéciales d’information et d’éducation sexuelles sont introduites dans les cours ou stages de formation initiale pédagogique des candidat.es enseignant.es. C’est une voie qui reste à explorer.
Ils sont mis à votre disposition gratuitement dans tous les centres.
C’est la seule protection efficace contre le VIH/SIDA et les IST!
Des informations autour de la contraception, la contraception d’urgence, les infections sexuellement transmissibles (IST), les règles, la sexualité, l’interruption volontaire de grossesse, le conseil pré-IVG, etc.
Des brochures sur différents thèmes relatifs à l’activité du Planning et de la documentation sur les institutions plus à même de répondre à votre demande.